Lili Galipette, passionnée de livres, bloggeuse littéraire, présidente de Vendredi Lecture, star des garennes, propose cette semaine sur son blog une série d’interviews de femmes qui font des livres :
Elles font les livres
Parce que #MeToo. Parce Marie Laguerre. Parce que Christine Blasey Ford. Parce que Tara Fares. Parce que Nadia Murad. Parce que la GPA pour toutes. Parce que j’ai été agressée dans le métro, sifflée dans la rue, méprisée par des employeurs. Parce que ça suffit, ces millénaires de domination phallocrate. Et parce que, sans aucun doute, la culture nous sauvera tous, ou au moins celles et ceux qui se battent pour ça.
À tout cela, je veux opposer la beauté des femmes et la beauté des lettres et des mots.
La semaine prochaine, pas de chronique de livres, mais des interviews de femmes qui font les livres.
Non, pas de tribune féministe parce que l’art est universel. Ces femmes ne parleront pas au nom des femmes ni pour toutes les femmes. Mais j’ai voulu les mettre à l’honneur dans un monde qui, hélas, les laisse trop souvent de côté. Je vous laisse voir les sélections et les lauréats des prix littéraires d’automne si vous avez des doutes…
Mon interview
Je suis ravie qu’elle m’ait demandée d’y participer, et aujourd’hui c’est à mon tour de vous parler de ce que je fais. Entre autres nous abordons la plus-value culturelle ou symbolique des ebooks, selon moi ; les différences entre l’édition papier et l’édition numérique ; les réalisations dont je suis la plus fière ; et l’importance du domaine public. L’interview est ici : Elles font les livres #2 – Graphiste de livres numériques. N’hésitez pas à me faire part de vos réactions !